Romano Dji

Romano Dji signifie “le cœur Tzigane” en langue Romani.

Le nom de la compagnie provient de la tradition de nommer les groupes et se veut une attache fidèle à la culture nomade dont la danse est issue.

La compagnie est née d’une rencontre d’abord artistique. Elle a choisi de porter une esthétique forte à travers cette danse tzigane de caractère. Une danse de groupe, aussi, qui favorise la transmission d’une incroyable énergie et véhicule les liens humains qui nous animent.

Mais le projet porte avant tout sur la volonté de partager cette richesse, en allant volontairement à la rencontre de tous les endroits où il faut encore lutter contre les préjugés, contre l’anti-tsiganisme, contre le repli sur soi.
Les clichés ? Nous les utilisons pour mieux les détourner. Car le rire et l’humour génèrent un climat favorable à la discussion. Le débat ? Nous l’acceptons volontiers, et avons des outils pour aider chaque public à s’intéresser de plus près au peuple Rom, à essayer de mieux comprendre, à regarder autrement.
Nous défendons, à travers chacun de nos spectacles, une danse qui peut s’éteindre, un propos fragile, une culture méconnue et mal-aimée, et nous essayons de le faire en portant haut les couleurs de la beauté, de la sincérité, des émotions vraies qui permettent de s’ouvrir à l’autre, à l’étranger, à celui que personne ne veut regarder dans les yeux.

La compagnie a donc vocation à permettre la rencontre et à prendre part à ce qui peut devenir vecteur de paix, de joie et d’amitié profonde entre les êtres.

Petia Iourtchenko
 et Chloé Guêze sont à la co-direction artistique. 
Petia apporte la justesse de sa méthode aux danseurs en plus de son expérience chorégraphique.
Chloé crée les chorégraphies avec Petia et assure la continuité du projet de création et de la transmission.

Crédits photos :  site web de Romano Dji